Un service civique pour valoriser l’engagement citoyen et la poursuite des études des jeunes Québécois

Québec, le 9 avril 2015 – Le député de Lac-Saint-Jean et candidat à la direction du Parti québécois, Alexandre Cloutier, souhaite valoriser l’engagement citoyen et la poursuite des études chez les jeunes de 16 à 24 ans. Il s’engage ainsi à créer un service civique québécois assorti de bourses d’études pour la formation professionnelle, collégiale et universitaire.

Alexandre Cloutier a dévoilé cette nouvelle proposition en compagnie de l’ancien député de Laval-des-Rapides et auteur du Livre blanc sur la Politique québécoise de la jeunesse en 2014, Léo Bureau-Blouin.

Inspiré d’expériences similaires menées notamment aux États-Unis, en France et en Angleterre, un service civique québécois offrirait l’opportunité aux jeunes de 16 à 24 ans de vivre une expérience d’implication sociale de six mois dans un organisme communautaire, un organisme public, une institution culturelle, un site patrimonial, un parc naturel, un musée, etc.

Le programme s’adresserait en priorité aux quelque 110 000 jeunes Québécois de 24 ans et moins qui ne sont ni en emploi, ni aux études. En plus de recevoir une allocation mensuelle de base, les participants obtiendraient une bourse de 1 500 $ s’ils choisissent de s’inscrire à une formation professionnelle ou collégiale à la suite de leur engagement civique, et de 2 500 $ s’ils poursuivent leur cheminement à l’université.

« Pour demeurer parmi les pays les plus riches de la planète, le Québec doit investir dans son avenir et s’assurer d’avoir une jeunesse formée, éduquée, motivée et impliquée socialement. Dans un contexte de vieillissement de notre population, nous devons tout mettre en œuvre pour que chaque jeune trouve sa voie et réalise son plein potentiel », indique Alexandre Cloutier.

En plus de les aider dans leurs choix scolaires et professionnels, le député de Lac-Saint-Jean souhaite que le service civique permette aux jeunes de découvrir les régions et la diversité du territoire québécois. Les participants devraient donc réaliser leur implication sociale ailleurs que dans leur région d’origine. Les stages émanant de régions dont la démographie est stagnante ou décroissante seraient privilégiés dans les appels de projets.

« Nous voulons que nos jeunes connaissent les réalités de la Gaspésie, du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de l’Abitibi-Témiscamingue, du Grand Nord québécois, etc. C’est la meilleure façon de déconstruire les idées préconçues et d’augmenter le sentiment d’appartenance des jeunes Québécois à l’ensemble de notre nation », souligne Alexandre Cloutier.

 

Partage entre les générations

Alexandre Cloutier et Léo Bureau-Blouin désirent également favoriser les échanges entre la jeunesse et les autres générations. Le service civique québécois privilégierait donc aussi les projets mettant en relation les jeunes avec des retraités et des aînés.

« À compter de 2023, pour la première fois de l’histoire du Québec, les gens de plus de 65 ans seront plus nombreux que les jeunes de moins de 20 ans. Cela soulève toute l’importance d’avoir une jeunesse qualifiée et active, mais aussi d’assurer le transfert et le partage de connaissances entre les générations », mentionne Léo Bureau-Blouin.

À sa première année, le service civique québécois viserait la participation d’environ 2 000 jeunes, à un coût estimé de 10 millions $ pour l’État.

« Depuis le début de cette campagne, Alexandre Cloutier porte des idées fortes au Parti québécois : valoriser l’engagement politique et citoyen, refaire de l’éducation une priorité nationale, construire un Québec fort dans l’ensemble de ses régions et faire le pont entre les Québécois de toutes les générations. Le service civique québécois que nous vous proposons aujourd’hui cadre parfaitement dans cette vision du Québec », conclut Léo Bureau-Blouin.

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